Compte rendu du 14 novembre réalisé par +Nina Bayol
COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE DELAY, PEPINIERISTE.
Il est 10h le vendredi 14 novembre. Michèle, Laure et moi (Nina) retrouvons Marc Pignol aux locaux des espaces verts rue des Alliés.
Une voiture et une camionnette prennent la route pour Estrablin près de Vienne.
Enfin un peu de temps pour se raconter chacun nos vies en duo dans la voiture ou la camionnette. Les liens entre jardiniers doivent se faire pour que le projet prenne vie et perdure, ce petit comité est un bon début.
Nous arrivons à la pépinière de Mr Delay avec quelques difficultés, rien n’est indiqué.
Christophe Delay nous accueille chaleureusement, bien qu’il fasse frais aujourd’hui, au pied de sa grande maison campagnarde. Il a déjà préparé nos futurs arbres fruitiers, étiquetés et assemblés, prêt à être emporté.
Un peu déçu que tout soit prêt et que nous n’ayons pas à patauger dans les champs (Marc avait prévu ses bottes lui… pas nous) nous finissons par lui poser tout un tas de questions auxquelles il répond volontiers avec force détails.
Voilà un vrac de ce que nous avons retenu :
- Les poiriers auront besoin de tuteurs car ils sont fragiles.
- Pour la technique des “pleureurs” : une fois planté il faut courber et tuteurer l’arbre. D’ici juin des “gourmands” auront poussé, il faudra en sélectionner 3. Le gourmand le plus bas servira d’axe pour le palier futur (celui-ci va naturellement pousser verticalement).
- Il faudra mettre une barrière pour protéger des lapins et des chiens.
- Faire attention aux campagnols qui rongent les racines.
- Durant 3 ans ne pas laisser trop pousser l’herbe autour du tronc : pailler finement ou bien gratter la terre sur 5-6 cm tous les mois.
- Lorsqu’on plante (un petit guide nous a été fournis), il faut planter sur une butte car la terre va s’affaisser.
- Il faut planter en orientant l’onglet au nord, le greffon au sud.
- Avant de planter, il faut couper le bout et “praliner” les racines (tremper les racines dans un mélange de terre de taupière (terre argileuse) et d’eau, cela évite de laisser de l’air entre la terre et les racines).
- Fin février il faut couper l’axe principal afin qu’il n’atteigne pas plus d’environ 1,50 m.
- Il faut garder 4 branches sous la coupe, orientées aux 4 points cardinaux.
- Lorsqu’on aura des fruits, il ne faudra grader qu’un fruit par grappe de fruits. L’arbre n’aurait pas assez de nourriture pour l’ensemble de la grappe.
Mise à part ça Christophe Delay fait partie d’une association Les Croqueurs de Pommes qui organise tous les ans vers octobre, une fête à Estrablin. Dégustation, ateliers, conférences. Il serait intéressant d’organiser une sortie l’année prochaine à cette occasion.
Le but de l’association : “La recherche, la sauvegarde du patrimoine génétique fruitier, la promotion des variétés méritantes, l’information et l’éducation du public.”
Ils organisent aussi des formations, comme des matinées au verger les 3,17 et 31 janvier et le 14 février sur les tailles d’hiver.
Christophe nous a aussi donné une petite bande dessinée qui donne quelques clés de compréhension pour les novices…
Nous quittons le pépiniériste et reprenons la route de Grenoble. Nous nous arrêtons dans un petit relais routier pour manger et discuter de cette rencontre (et de nos vies respectives par la même occasion).
Entre un délicieux coq au vin et le deuxième bavarois de Laure nous avons réfléchi un peu à la prochaine réunion. Pour ma part je ne serais pas présente mais je fais confiance à notre petit groupe de jardiniers en herbe (ou plus aguerri) pour que la réunion soit productive comme les précédentes.
Voici ce à quoi nous avons pensé :
- Trouver un nom au verger.
Par un système de post-it, 5 min pour que chacun écrive tout ce qui lui passe par la tête, une idée par post-it et 10 min (ou plus) pour exposer l’ensemble des propositions et faire des choix.
- Quelle forme pour notre groupement ? Asso ?... ?
- Établir une première liste d’outils indispensables à acquérir (brocante, récup, le bon coin…).
- Confirmer à Marc le rendez-vous du 13 décembre pour la plantation. À savoir que ça serait de 9h à 13h pour que les jardiniers soient présents.
- Réfléchir à comment communiquer entre nous, comment réunir les documents récoltés de manière à ce que tout un chacun puisse y accéder.
Une première proposition de créer un google + (sorte de boîte fourre-tout en ligne, stock des documents numérisé, calendrier, événements…) a été proposé par Laure avec bien entendu le support papier toujours accessible pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur ou qui ne veulent pas y toucher. L’idée n’est pas de communiquer par internet, nous préférons le faire au jardin, mais d’avoir un lieu de gestion informatique qui serait plus pratique pour gérer rapidement un agenda, stocker des infos…
Une deuxième idée complémentaire serait de faire la simple acquisition d’une boîte plastique à grader dans le coffre à outils, dans laquelle on laisserait les documents (la BD par exemple).
À travailler…
Le repas est terminé, tous les routiers sont repartis travailler et nous reprenons la route jusqu’à Grenoble cette fois.
PS : Marc à choisi le prunier et le cerisier chez un autre pépiniériste, Mr Delay n’en a pas.
COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE DELAY, PEPINIERISTE.
Il est 10h le vendredi 14 novembre. Michèle, Laure et moi (Nina) retrouvons Marc Pignol aux locaux des espaces verts rue des Alliés.
Une voiture et une camionnette prennent la route pour Estrablin près de Vienne.
Enfin un peu de temps pour se raconter chacun nos vies en duo dans la voiture ou la camionnette. Les liens entre jardiniers doivent se faire pour que le projet prenne vie et perdure, ce petit comité est un bon début.
Nous arrivons à la pépinière de Mr Delay avec quelques difficultés, rien n’est indiqué.
Christophe Delay nous accueille chaleureusement, bien qu’il fasse frais aujourd’hui, au pied de sa grande maison campagnarde. Il a déjà préparé nos futurs arbres fruitiers, étiquetés et assemblés, prêt à être emporté.
Un peu déçu que tout soit prêt et que nous n’ayons pas à patauger dans les champs (Marc avait prévu ses bottes lui… pas nous) nous finissons par lui poser tout un tas de questions auxquelles il répond volontiers avec force détails.
Voilà un vrac de ce que nous avons retenu :
- Les poiriers auront besoin de tuteurs car ils sont fragiles.
- Pour la technique des “pleureurs” : une fois planté il faut courber et tuteurer l’arbre. D’ici juin des “gourmands” auront poussé, il faudra en sélectionner 3. Le gourmand le plus bas servira d’axe pour le palier futur (celui-ci va naturellement pousser verticalement).
- Il faudra mettre une barrière pour protéger des lapins et des chiens.
- Faire attention aux campagnols qui rongent les racines.
- Durant 3 ans ne pas laisser trop pousser l’herbe autour du tronc : pailler finement ou bien gratter la terre sur 5-6 cm tous les mois.
- Lorsqu’on plante (un petit guide nous a été fournis), il faut planter sur une butte car la terre va s’affaisser.
- Il faut planter en orientant l’onglet au nord, le greffon au sud.
- Avant de planter, il faut couper le bout et “praliner” les racines (tremper les racines dans un mélange de terre de taupière (terre argileuse) et d’eau, cela évite de laisser de l’air entre la terre et les racines).
- Fin février il faut couper l’axe principal afin qu’il n’atteigne pas plus d’environ 1,50 m.
- Il faut garder 4 branches sous la coupe, orientées aux 4 points cardinaux.
- Lorsqu’on aura des fruits, il ne faudra grader qu’un fruit par grappe de fruits. L’arbre n’aurait pas assez de nourriture pour l’ensemble de la grappe.
Mise à part ça Christophe Delay fait partie d’une association Les Croqueurs de Pommes qui organise tous les ans vers octobre, une fête à Estrablin. Dégustation, ateliers, conférences. Il serait intéressant d’organiser une sortie l’année prochaine à cette occasion.
Le but de l’association : “La recherche, la sauvegarde du patrimoine génétique fruitier, la promotion des variétés méritantes, l’information et l’éducation du public.”
Ils organisent aussi des formations, comme des matinées au verger les 3,17 et 31 janvier et le 14 février sur les tailles d’hiver.
Christophe nous a aussi donné une petite bande dessinée qui donne quelques clés de compréhension pour les novices…
Nous quittons le pépiniériste et reprenons la route de Grenoble. Nous nous arrêtons dans un petit relais routier pour manger et discuter de cette rencontre (et de nos vies respectives par la même occasion).
Entre un délicieux coq au vin et le deuxième bavarois de Laure nous avons réfléchi un peu à la prochaine réunion. Pour ma part je ne serais pas présente mais je fais confiance à notre petit groupe de jardiniers en herbe (ou plus aguerri) pour que la réunion soit productive comme les précédentes.
Voici ce à quoi nous avons pensé :
- Trouver un nom au verger.
Par un système de post-it, 5 min pour que chacun écrive tout ce qui lui passe par la tête, une idée par post-it et 10 min (ou plus) pour exposer l’ensemble des propositions et faire des choix.
- Quelle forme pour notre groupement ? Asso ?... ?
- Établir une première liste d’outils indispensables à acquérir (brocante, récup, le bon coin…).
- Confirmer à Marc le rendez-vous du 13 décembre pour la plantation. À savoir que ça serait de 9h à 13h pour que les jardiniers soient présents.
- Réfléchir à comment communiquer entre nous, comment réunir les documents récoltés de manière à ce que tout un chacun puisse y accéder.
Une première proposition de créer un google + (sorte de boîte fourre-tout en ligne, stock des documents numérisé, calendrier, événements…) a été proposé par Laure avec bien entendu le support papier toujours accessible pour ceux qui n’ont pas d’ordinateur ou qui ne veulent pas y toucher. L’idée n’est pas de communiquer par internet, nous préférons le faire au jardin, mais d’avoir un lieu de gestion informatique qui serait plus pratique pour gérer rapidement un agenda, stocker des infos…
Une deuxième idée complémentaire serait de faire la simple acquisition d’une boîte plastique à grader dans le coffre à outils, dans laquelle on laisserait les documents (la BD par exemple).
À travailler…
Le repas est terminé, tous les routiers sont repartis travailler et nous reprenons la route jusqu’à Grenoble cette fois.
PS : Marc à choisi le prunier et le cerisier chez un autre pépiniériste, Mr Delay n’en a pas.
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